|
|
|
- Le jour J de la floraison, la partie supérieure de la spathe commence à s'ouvrir dès le matin. Dans l'après midi, elle est, en général, complètement déroulée et l'appendice est bien visible. Dans la chambre florale, obstruée par des poils turgescents, les anthères des étamines qui constituent les fleurs mâles ne libèrent pas de pollen, les loges polliniques n'étant pas encore ouvertes. Chaque fleur femelle comprend un ovaire (un seul carpelle) surmonté par un stigmate dont les papilles sont recouvertes par des sécrétions gluantes qui constituent un milieu favorable à l'adhérence et à la germination des grains de pollen. Les stigmates sont alors réceptifs. L'inflorescence est au stade femelle.
- Le lendemain (J+1) après-midi, la spathe est toujours largement ouverte et peut apparaître un peu froissée. A la partie supérieure de la chambre florale, les poils sont moins turgescents. Les étamines déhiscentes libèrent de nombreux grains de pollen. Les stigmates ne sont plus réceptifs. L'inflorescence est au stade mâle. Le pollen conserve son pouvoir germinatif pendant environ 48 heures.
- Les jours suivants, la spathe et l'appendice se dessèchent.
Le stade femelle précède le stade mâle, l'inflorescence est protogyne. La protogynie empêche l'autopollinisation et impose donc la pollinisation croisée bien que l'espèce soit autocompatible. Le transport du pollen d'une inflorescence à une autre ne peut pas ici être assuré par le vent, ce sont des insectes qui jouent le rôle de pollinisateurs. |
|