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Les fluorescences émises par les fragments d'ADN (échantillons à analyser, allèles de référence ou marqueur standard interne de taille) au niveau de la fenêtre de détection subissent une séparation spectrale et sont converties en signaux électriques, eux-mêmes transformés en information numérique exploitable par divers logiciels. Leur traitement conduit à l'affichage de pics, correspondant chacun à un ensemble de fragments d'ADN de même taille. Chaque pic est caractérisé en abcisse par sa position (qui dépend de la vitesse de migration donc de la taille) et en ordonnée par l'intensité relative de la fluorescence initiale. Ici 4 fluorophores sont utilisés, ils sont excités par le laser à argon ionisé et émettent chacun dans des domaines différents du visible (bleu, vert, jaune et rouge). Il est indispensable de pouvoir distinguer par une fluorescence caractéristique, des fragments de taille très proche ou identique correspondant à des amplicons de STRs différents.
Dans le kit Profiler plus (Proméga), 9 STRs sont analysés. La nomenclature de ces marqueurs est basée sur le principe suivant : quand le locus est localisé dans un intron de gène, le STR prend le nom du gène, quand il est situé dans l'ADN intermédiaire, on nomme D (pour DNA), le numéro du chromosome, S (pour séquence simple copie) puis un nombre correspondant à l'ordre dans lequel il fut découvert.
Ex FGA : dans un intron du gène qui code la protéine FibrinoGen Alpha chain. (chr 4)
D3S1358 : dans l'ADN intermédiaire (entre les gènes) du chromosome 3....
Le marqueur du sexe AMEL est très souvent analysé. Ce n'est pas un STR. Il se situe dans le premier intron du gène qui code la protéine Amélogénine. Ce gène est présent sur X et sur Y, mais au locus du marqueur il y a une délétion de 6 pbs sur X. Ainsi quand on amplifie AMEL avec un jeu d'amorces bien choisies, on obtient un seul pic pour AMELX si l'ADN est fourni par une femme et 2 pics distintcs (pour AMELX et AMELY) si l'ADN est fourni par un homme.
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