Les principales étapes de la construction du Soja OGM 40-3-2 |
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Le Soja OGM a acquis la particularité de pouvoir synthétiser l'enzyme CP4EPSPS qui lui confère l'aptitude à tolérer le glyphosate, par intégration dans son génome d'un transgène d'origine bactérienne (Agrobacterium tuméfaciens) et des séquences indispensables à son expression. Quelles sont les principales étapes du protocole expérimental qui ont permis de réussir la transformation? |
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Quelques informations concernant la transgenèse végétale - Les plasmides, outils moléculaires de choix pour la transgenèse. Ce sont de petites molécules d'ADN circulaires, extrachromosomales. Ils sont présents chez de nombreuses souches bactériennes (nombre variable). Leur réplication est indépendante de celle de l'ADN chromosomique. Ils peuvent être facilement manipulés (enzymes); ainsi, on peut couper certaines séquences inutiles (ou gênantes) et insérer des séquences étrangères d'intérêt. Les plasmides modifiés sont des vecteurs de transgène(s) faciles à utiliser pour transformer les bactéries (voir TP "transformation bactérienne" site SVT Lycée). - Les caractéristiques d'un plasmide-vecteur construit pour la trangenèse végétale. Un plasmide construit pour transférer un gène d'intérêt comporte la séquence codante de ce transgène flanquée des séquences qui règlent son expression dans les cellules réceptrices, le promoteur et le terminateur. Le promoteur est une portion d'ADN sur laquelle se fixe l'ARN polymérase et qui contrôle l'initiation de la transcription alors que le terminateur est une séquence qui contient les informations nécessaires pour diriger la maturation de l'extrémité 3' de l'ARNm.Les 2 séquences ne sont pas exprimées dans la protéine codée. Pour qu'un gène procaryote puisse s'exprimer dans une cellule eucaryote, il faut lui adjoindre un promoteur et un terminateur qui puissent être fonctionnels dans la cellule réceptrice. Le terminateur NOS3' est souvent utilisé, c'est celui du gène Nos qui code la nopaline synthase de Agrobactérium tumefaciens, il est fonctionnel dans les cellues végétales. Il faut préciser que cette bactérie, pathogène pour certaines plantes, transfère naturellement une partie d'un plasmide particulier vers le noyau des cellules qu'elle infecte. L'ADN correspondant qui comprend le gène Nos est intégré au génome des cellules hôtes qui le transcrivent en utilisant le terminateur NOS3'. Le plasmide doit pouvoir être cloné dans une bactérie (E. coli), il doit posséder une séquence (ori) d'initiation de la réplication et un gène de résistance à un antibiotique pour la sélection des transformants. Le vecteur doit également transférer un gène rapporteur qui s'exprime dans les cellules des plantes pour le criblage des transformants. L'entrée des plasmides ainsi construits dans les cellules végétales peut se faire par bombardement des cellules cibles avec des microbilles d'or enrobées de molécules de plasmides. Dans le cytoplasme, on retrouve des fragments de plasmides qui peuvent ensuite s'intégrer au génome de la cellule hôte. |
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Le vecteur de transgenèse : le plasmide PV-GMGT04 |
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Du plasmide PV-GMGT04 au Soja OGM 40-3-2 |
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