Primula vulgaris Hétérostylie et Allopollinisation
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Depuis les travaux de Darwin (dans les années 1860, puis 1877), l'hétérostylie, caractérisée par la présence de plusieurs morphes floraux dans une même espèce entomogame est interprétée comme un trait floral favorisant l'allofécondation. De nombreuses études concernant l'hétérostylie (connue dans 24 familles d'Angiospermes) ont été menées avec des espèces de la famille des Primulaceae, en particulier Primula vulgaris. En plus du dimorphisme floral, chez la plupart des espèces présentant l'hétérostylie (en particulier Primula vulgaris) existe un système d'auto-incompatibilité (Self Incompatibility = SI ) mettant en jeu des interactions moléculaires qui limitent considérablement, non seulement l'autopollinisation, mais également la pollinisation intramorphe. Hétérostylie et auto-incompatibilité hétéromorphique semblent intervenir de façon combimée pour promouvoir l'allofécondation. Il s'agit ici de présenter l'organisation de la fleur hermaphrodite de Primula vulgaris, les 2 types floraux (distylie) et quelques insectes pollinisateurs avant d'essayer de comprendre comment le dimorphisme floral peut favoriser la pollinisation croisée (entre morphes). La théorie selon laquelle l'hétérostylie interviendrait en réduisant l'interférence sexuelle ne sera pas développée. |
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Les publications, en particulier les images, ne sont pas libres de droits. Toute copie, complète ou partielle, doit faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès de l'auteur. Auteur Auclair Jean Jacques |
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