Apis melifera pollinisatrice efficace de Galanthus nivalis |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les abeilles d'hiver peuvent sortir de la ruche, en mars, quand la température atteint 11°C, pour récolter la nourriture nécessaire à la sortie de l'hivernage de la colonie réduite, pendant la mauvaise saison, aux ouvrières d'hiver et à la reine. La perce-neige est une des fleurs nectarifères parmi les plus précoces. Elle peut, si la journée est ensoleillée, s'ouvrir et attirer par divers signaux (olfactifs, visuels) les butineuses qui récoltent alors nectar (aliment essentiellement énergétique)et pollen (source protéique) tout en participant efficacement à la pollinisation croisée de la plante. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pollinisation le plus souvent croisée | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour que la reproduction sexuée se réroule, il faut que des grains de pollen libérés par les étamines soit retenus par un stigmate réceptif et germent. Le tube pollinique alors émis par un grain a pour fonction d'amener 2 gamètes mâles au niveau d'un sac embryonnaire situé dans un ovule lui-même contenu dans l'ovaire. La pollinisation est le transfert d'un grain de pollen (gamétophyte mâle) d'une étamine sur un stigmate. Elle est croisée quand un vecteur externe transporte le grain d'une étamine appartenant à une fleur d'un pied sur un stigmate d'une fleur d'un autre pied de la même espèce. Ici, elle est le plus souvent croisée bien que l'autopollinisation puisse se produire. En effet, stigmate et pollen sont matures en même temps et il n'y a pas d'auto-incompatibilité. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Apis mellifera agent de pollinisation de Galanthus nivalis
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Quand une butineuse s'enfonce dans une fleur (image 3) pour récolter du nectar et du pollen, elle en ressort chargée de grains de pollen accrochés aux poils de son corps, à ses antennes... (images 7 et 7 détail). Elle va en récupérer une grande partie en mettant en action ses pattes notamment la paire postérieure qui porte les outils spécialisés dans la confection des pelotes. Les images 5 et 6 montrent une butineuse qui peigne ses brosses, étape qui précède le passage du pollen assemblé dans la corbeille tibiale. Malgré l'efficacité des mouvements qui participent au râtissage des grains et à la formation des pelotes, l'abeille ne peut assembler tout le pollen qu'elle a récupéré. Ainsi, lorsqu'elle visite une autre fleur, elle frotte d'abord le stigmate (réceptif) dont les papilles peuvent retenir des grains de pollen en provenance d'une autre fleur puis les étamines sur lesquelles elle récupère de nouveau du pollen. Si le transfert de pollen a lieu entre deux fleurs appartenent à deux pieds différents, l'abeiile a assuré une pollinisation croisée. Compléments |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||